Anne Baudequin : La poésie des paysages au fil des saisons
Installée en Auvergne, Anne Baudequin capture la beauté des paysages qui l’entourent, comme une promenade sans fin. Ses toiles, peintes sur le motif, témoignent d’un dialogue intime avec la nature : un chemin, un nuage ou la lumière d’un matin d’hiver. Grâce à sa technique « alla prima », elle immortalise l’éphémère d’une lumière ou l’émotion d’un instant avec des touches spontanées et vibrantes. Chaque toile est une ode à la simplicité et à la contemplation.

A droite : January 26, sunrise over the mountains (2024, peinture à l'huile, 41 x 60 cm)
Nathalie Si Pié : L'art des pixels paysagers
La découverte de Gerhard Richter, il y a une vingtaine d'années, a conduit Nathalie Si Pié à repenser la figuration dans l’abstraction. Ses paysages combinent des formes figuratives à de petites touches « pixelisées » d’acrylique, appliquées avec des cubes de polystyrène. Cette technique personnelle crée des compositions subtiles aux reliefs poétiques

A droite : Sur la colline (2023, peinture huile et acrylique, 70 x 90 cm)
James MacKeown : Des paysages entre douceur et intimité
Irlandais installé en Bretagne, James MacKeown s’illustre par des paysages baignés d’une lumière douce et mélancolique. Influencé par l’impressionnisme, il joue avec une palette subtile pour immortaliser des scènes de vie quotidienne : une plage déserte, un café animé ou un port endormi. Ses œuvres, à la fois intimistes et universelles, célèbrent la poésie des instants simples.

A droite : La plage de Palus (2024, peinture à l'huile, 27 x 22 cm)
François Cusson : Quand la lumière sculpte les paysages
François Cusson peint des paysages comme il les ressent : intenses, vivants, pleins de lumière. Inspiré par la Vendée de son enfance et par Paris où il vit, il décline arbres, champs et ponts en séries vibrantes. À travers ses couleurs éclatantes et ses jeux de contrastes, il transcende la réalité pour en révéler toute la profondeur.

STAS : L’art du « sudréalisme »
Avec ses paysages méditerranéens mêlés de surréalisme, STAS invente un univers unique. Il incorpore du sable dans ses peintures, donnant relief et matière à ses œuvres. Inspiré par la Crimée de son enfance et les côtes méditerranéennes, ses toiles évoquent à la fois les souvenirs et les rêves, entre mer et soleil.

A droite : Cap Bénat (2024, peinture à l'huile, 33 x 41 cm)
Hélène Vac : L’espace et la couleur en mouvement
Architecte devenue peintre, Hélène Vac mêle son amour des paysages à une recherche sur la couleur et le mouvement. Inspirée par l’impressionnisme et l’abstraction, elle utilise des rouges vifs et des fluo pour dynamiser ses compositions. Ses toiles, ancrées dans la nature, explorent une nouvelle façon de représenter l’espace et la lumière du Sud-Ouest de la France.

A droite : Jaune comme la mer, bosquet outremer (2022, peinture acrylique, 80 x 100 cm)
Jean-Noël Le Junter : Les couleurs de la Sainte-Victoire
Peintre du Sud, Jean-Noël Le Junter s’inspire et honore la montagne Sainte-Victoire, massif provençal particulièrement célèbre. Ses toiles, souvent réalisées à partir de croquis sur le terrain, privilégient l’atmosphère à la réalité. Par des jeux de couleurs et de simplifications, il traduit l’essence même du lieu, entre force et délicatesse.

Alain Pontecorvo : Les paysages urbains réinventés
Parisien au regard aiguisé, Alain Pontecorvo explore les paysages urbains et naturels avec une précision presque photographique. Héritier des maîtres flamands pour sa lumière et des Italiens pour ses compositions, il immortalise des scènes ordinaires – un café, une rue, un intérieur – qu’il transcende avec un réalisme empreint d’émotion et de profondeur.

A droite : La Pampoulie fin d'après-midi (2018, peinture à l'huile, 40 x 57 cm)
Alice Roy : La douceur des paysages bretons
Alice Roy réinvente les paysages bretons avec une touche contemporaine et lumineuse. Ses œuvres mêlent couleurs vives et atmosphères apaisantes, capturant des scènes familières empreintes de sérénité. Silhouettes anonymes et détails subtils plongent le spectateur dans une douceur intemporelle, comme une invitation à ralentir le temps.

A droite : Le voilier blanc (2024, peinture acrylique, 80 x 80 cm)
Wayne Sleeth : Des « scapes » entre impression et énergie contemporaine
Wayne Sleeth, artiste anglo-français, réinterprète les paysages en jouant avec les souvenirs de lieux qu’il a traversés ou habités. Ses « scapes », comme il les appelle, se situent entre hommage et expérimentation. Depuis 2015, il revisite les motifs de Monet avec une approche personnelle : bombes de peinture, collages et marqueurs remplacent les pinceaux pour donner vie à des toiles mêlant structure et spontanéité. De loin, ses compositions évoquent un écho aux maîtres, mais de près, elles vibrent d’un dynamisme brut et urbain.
