Utilisant une multitude de matériaux, db Waterman assemble et mélange les techniques pour composer des scènes de vie et des paysages. Le choix du collage comme médium artistique l’amène à repousser ses limites pour toujours plus de transparence et de jeux de matières.
UNE VARIÉTÉ DE MATÉRIAUX POSSIBLE GRÂCE AU COLLAGE
db Waterman assemble dans ses œuvres des photographies originales, des papiers assortis, de l’acrylique, de l’huile, du fusain, de l’encre et du crayon. La variété des ressources qu’elle peut utiliser est essentielle pour elle. Son défi : se rapprocher de la transparence de la peinture.
Se lancer dans la technique du collage est un défi pour db Waterman car son manque de transparence est impitoyable. Trouver le moyen de reproduire les effets de transparence qu’offre la peinture, en particulier l’aquarelle, est pour cette artiste une « grande victoire ». Son travail préparatoire se reflète dans ses collages. Couche après couche, la matière reste visible dans les pièces finies.
db Waterman : LA MÉLANCOLIE COMME FIL CONDUCTEUR
Selon db Waterman, son travail lui permet de se réinventer constamment. Ayant toujours aimé l’aspect des murs usés par le temps, recouverts de peinture écaillée et de vieilles affiches, elle ressuscite cette esthétique avec un regard net et précis. L’objectif créatif de son travail est de « faire quelque chose de beau à partir de la décrépitude ».
Ses peintures, qui explorent la dissonance entre les matériaux anciens et nouveaux, mettent en avant des images oniriques et mélancoliques.