Marie-Thérèse Tsalapatanis met en lumière le corps, principalement féminin, qu'elle décline avec brio à travers les différentes étapes de la vie. Ses sculptures en bronze, qui figurent dans de nombreuses collections publiques et privées, ont été honorées par une cinquantaine de prix et distinctions.
Formation et enseignement artistique
Marie-Thérèse Tsalapatanis a fréquenté vers l’age de 10 ans les cours des Arts Décoratifs du Louvre, puis plus tard l’École nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris et les Ateliers Beaux Arts de la Ville de Paris, essentiellement pour l’étude d’après modèles vivants.
Elle a également enseigné la sculpture dans différents ateliers. Marie-Thérèse Tsalapatanis participe à de nombreuses expositions, son Œuvre présente en collections publiques et privées a été compensée par une cinquantaine de prix et distinctions.
Réflexion et exploration sur la féminité
L’approche de Marie-Thérèse Tsalapatanis se détache du corps, malgré son support tridimensionnel, pour laisser place à l’intention. En pleine actualité artistique féministe, cette exposition nous propose par ailleurs une réflexion sur le rapport au corps, questionnant ainsi la notion de féminité.
Dans la plupart des sociétés humaines, la féminité renvoie à des caractères considérés comme spécifiques aux femmes et conditionnés par un environnement socioculturel. Elle est construite sur la base de catégorisations et de représentations : mère nourricière, femme fatale, amazone, muse, la femme est vue à travers ses différents archétypes.
Les sculptures de Marie-Thérèse Tsalapatanis, à tendance expressionniste figurative, explorent des thèmes humanistes liés au féminisme, à l’enfance, aux mythologies et à l’animalité, questionnant ainsi la place du vivant et de la pensée dans l’univers.