Lady. K commence à peindre pendant son adolescence. Elle expérimente différents médiums et techniques allant du graff au surréalisme dès 1992. Elle est essentiellement attirée par toute la période moderne allant de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Paris et à l’université Paris 1. Active depuis 1997, elle consacre sa pratique exclusivement au graff en 2000. Elle utilise plusieurs pseudonymes et finit par garder Lady K en 1998. Elle se fait très vite remarquer par le petit cercle du graff féminin et est considérée comme une des meilleures graffeuses en France. Spécialisée dans les lettrages, elle cherche à sortir ses lettres de l'académisme qui peut exister dans les formes du tag et graff. Baignée dans un univers à la croisée de l'Europe et de l'Asie, elle se plaît à puiser dans les ressources culturelles internationales, l’ouverture au monde étant pour elle le point de départ pour son travail. C'est en primaire qu'elle rencontre les modernes et le tag par l'intermédiaire de l'inscription Black Dragon dans la cour de son école. Ayant testé les pochoirs, les tags et les phrases de façon ponctuelle durant son adolescence, en 1997, elle investit davantage l'espace urbain avec ses blocks letters.