La peinture de Claudie Gimeno est faite de paradoxes.Dans le sujet, elle veut donner à voir le visage à découvert, celui qui dévoile les fragilités humaines et qui vibre de ravissements, de frayeurs, de colères… mais aussi le "visage-masque", celui qui dissimule, qui se soustrait au regard des autres… Trouver l’équilibre précaire entre l’être et le paraître et ainsi, dévoiler l’humain.Dans la technique, c’est la légèreté du glacis, les transparences, qui s’opposent à l’épaisse matière appliquée au couteau, des extrêmes qui trouvent un accord par des jeux de superposition.
Son travail de peintre fait souvent référence à la peinture du 15e siècle, pour les portrait qu’elle traite ensuite à sa façon.
Ses monotypes, réalisés en plusieurs passages, sont pour elle une sorte de « gymnastique » puisque tout est réalisé à l’envers, en miroir, et les portraits sont « dégagés » de l’aplat noir en essuyant la peinture pour retrouver les blancs.
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